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Textes et vidéos : Anthony Pasco

Photos : Laurent COMBET ?et Josselin CLAIR

Webdoc : Sébastien BOISNARD


Le 20 juillet dernier, Céline Blot, 26 ans, bouclait son premier triathlon pour sensibiliser l'opinion publique à l'importance du don d'organes. Il y a quelques jours, cette jeune femme s'est vu attribuer ce qu'elle n'espérait plus : le rein d'un donneur anonyme, décédé quelques heures plus tôt.

Les coulisses
d'une greffe

de rein

Reportage

Les proches, quelques heures avant l'opération

Dans le bloc opératoire

La convalescence a été plus douloureuse que prévu pour Céline.

Des complications l’ont maintenue une semaine en réanimation au lieu de 48 heures. « Mes médicaments antirejet sont trop forts. Les médecins cherchent le bon dosage. J’ai aussi accumulé beaucoup de stress. J’ai pleuré tous les jours. Et je dors encore très mal. C’est comme une dépression post-opératoire », nous a-t-elle confié une dizaine de jours après l’intervention, depuis sa chambre, dans le service de néphrologie.

Malgré ces soucis, elle ne reviendrait pour rien au monde en arrière, surtout depuis que la sonde urinaire lui a été retirée.

Pour la première fois depuis près de trois ans, elle a pu faire fonctionner sa vessie : « Ça fait bizarre. J’avais perdu l’habitude d’uriner naturellement. Je compte aussi toutes les dialyses que j’ai déjà évitées ! Je ne suis plus la même ».

La suite s’annonce radieuse, à commencer par les fêtes de Noël qu’elle passera en famille, sans régime alimentaire à respecter. Une raison de plus pour croquer la vie à pleine dents.

Le lit prend le chemin du bloc opératoire. L’épais dossier médical et le greffon qui flotte au frais dans la glacière sont posés sur la couverture. La soignante qui accompagne Céline est admirative : « Je ne suis pas sûre que je gérerais la situation aussi bien qu’elle ».